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Rapport sur les résultats de Nuage de talents

Protégé B et la migration vers le nuage

Sécurité et protection de la vie privée
Gérance des données

Du démarrage à un quelconque point à mi-chemin.

Au moment de planifier la diffusion publique du produit minimum viable (PMV) du Nuage des talents en 2018, le gouvernement du Canada (GC) venait de mettre en place les premiers mécanismes d’approvisionnement en nuage pour les sites et les informations non classifiés. Les sites non classifiés comprennent les sites Web publics sans ouverture de session, ou les autres sites de collecte d’informations. Dès que vous avez besoin de recueillir quoi que ce soit – même des noms et des adresses de courriel – vous devez être dans un environnement protégé. En tant que plateforme expérimentale de dotation, nous avions donc besoin de recueillir bien plus que des noms.

En 2018, le processus était en cours pour reproduire le mécanisme d’approvisionnement en nuage non classifié pour les sites et les informations protégés (jusqu’au niveau Protégé B). Bien que ce soit vraiment ce dont nous avions besoin, nous n’avions pas un échéancier précis. Nous avons donc cherché d’autres solutions. Heureusement, les équipes de projets gouvernementaux ont pu, entre-temps, bénéficier d’un moyen d’obtenir l’autorisation de recueillir certaines des données protégées les moins sensibles (niveau Protégé A) dans l’environnement en nuage non classifié.

Nous avons pu obtenir l’approbation pour la mise en service de notre site en octobre 2018 au niveau « Protégé A ».

La solution pour le niveau Protégé A nous a certes permis de faire fonctionner notre plateforme et de mener plusieurs expériences, mais nous n’avons pas pu lancer quelques composants importants du projet sans avoir accès à une solution de serveur de niveau Protégé B. L’équipe du Nuage des talents travaille avec les autorités compétentes depuis 2018 pour obtenir l’accès à un environnement de serveur en nuage Protégé B au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada qui prendrait en charge sa pile de codes sources ouverts. Cet accès est désormais disponible, et l’équipe du Nuage des talents en est aux dernières étapes des approbations et de la migration vers ce nouvel environnement en nuage Protégé B.

Quelques éléments que l’équipe du Nuage des talents avait prévus, mais qu’elle n’a pas pu faire sans un environnement de serveur Protégé B

  1. Recueillir les informations sur l’équité en matière d’emploi (EE) fournies volontairement par les utilisateurs, ce qui nous aurait aidés à déterminer plus objectivement si nos interventions de réduction des préjugés avaient l’incidence prévue. Cela a eu une incidence sur l’orientation de nos efforts pour réduire les préjugés et a limité notre capacité à recueillir des données quantitatives pour compléter notre analyse qualitative.
  2. Saisir les résultats d’évaluation des personnes qui participent à un processus d’embauche et leur fournir un document sur les évaluations qu’elles ont réussies. Cela a eu une incidence sur notre capacité à lancer et à utiliser des compétences transférables vérifiables dans le cadre d’un répertoire de talents consultable et interopérable.
  3. Lancer le Portail des talents autochtones, qui a été conçu par les employés autochtones pour les employés autochtones et qui offre aux employés la possibilité de s’identifier comme appartenant à un groupe visé par l’EE. Cela a eu une incidence sur notre capacité à afficher des emplois adaptés aux besoins des candidats autochtones sur le portail, et à travailler avec la communauté pour élaborer des approches visant à réduire les préjugés, et les mettre à l’essai.

« Le rythme de l’évolution de la TI au gouvernement dicte souvent le niveau d’innovation qui est possible ailleurs au gouvernement. »

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